COCKTAIL DE PESTICIDES DANS NOS ASSIETTES

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COCKTAIL DE PESTICIDES DANS NOS ASSIETTES

Messagede Any-Flore le Jeudi 08 Mai 2008 15:30

Voici un article publié par le magazine VIVA de mai 2008 qui donne à réfléchir

« On en trouve dans un bon nombre d’aliments. C’est d’autant plus inquiétant que les pesticides sont soupçonnés de nombreux méfaits sur notre santé. Alors, en attendant qu’on réduise leur utilisation, si on se mettait au bio ?

Le saviez-vous ?
Plus de la moitié des fruits, des légumes et des céréales consommés en France contiennent des résidus de pesticides, 7 % dépassant la quantité maximale autorisée.
Huit pesticides différents sont décelés sur certains fruits. Entre sa floraison et le moment où elle est consommée, une pomme peut subir jusqu’à 27 traitements chimiques….

Ces données n’ont rien d’étonnant : la France est le deuxième utilisateur mondial de pesticides en agriculture. Malgré les contrôles, on en retrouve donc un peu partout. Les fraises, les salades, les tomates, les poivrons sont les aliments qui en renferment le plus, mais il y en a aussi dans les poissons, les fruits de mer, la viande de bœuf, le lait et, également, dans le vin, l’eau du robinet, certains jus de fruits…

Selon un rapport européen de la Direction générale de la santé et de la consommation, à Bruxelles, publié en 2006, on en trouve même dans 8.7 % des petits pots pour bébés, avec, dans 2.7 % des cas, une teneur supérieure aux normes officielles.

Un cocktail dont on ignore les effets sur notre santé. Car, si pour les industriels de la chimie il n’y a rien à craindre quand les limites maximales en résidus (Lmr) sont respectées (malheureusement, comme on l’a vu, elles ne le sont pas toujours), pour les spécialistes ces limites mêmes sont discutables.

Cancers, malformations….
« Les tests pratiqués pour nous assurer de l’innocuité des produits n’ont pas évolué depuis 50 ans, alors qu’il existe de nouveaux tests, affirme Jean-François Narbonne, toxicologue à Bordeaux. On ne sait pas non plus ce qui se passe dans l’organisme ».
Or les pesticides sont soupçonnés d’être des cancérogènes, des perturbateurs endocriniens et des reprotoxiques. En d’autres termes, ils pourraient être à l‘origine de cancers, de malformations congénitales, de cas d’infertilité…Le risque est surtout important pour les enfants, qui sont exposés in utero ou par l’allaitement maternel, et qui boivent 2.5 fois plus d’eau et mangent 3 à 4 fois plus de nourriture par kilo de poids qu’un adulte.
Une bonne nouvelle quand même : au Grenelle de l’environnement, un plan pour réduire de 50 % l’usage des pesticides d’ici à dix ans a été demandé. A suivre !

Les pesticides sont également soupçonnés de provoquer la maladie de Parkinson et certains cancers chez les agriculteurs qui les manipulent. Des études sont en cours, dont les premiers résultats sont attendus cette année.

QUE POUVONS-NOUS FAIRE ?

- Acheter bio si nous pouvons, au moins pour les petits : une étude américaine a montré qu’après cinq jours de consommation exclusive de produits bio le taux de pesticides dans les urines des enfants baisse significativement.

- Eplucher les fruits et légumes s’ils ne sont pas bio. On perd une partie des vitamines, mais c’est toujours mieux que de ne pas en manger du tout. Sinon les laver soigneusement à l’eau avant de les consommer.

- Exiger des autorités sanitaires qu’elles fassent réaliser des études indépendantes de l’industrie chimique sur les pesticides, c’est le seul moyen de savoir s’ils sont inoffensifs ou pas.

- Soutenir les associations. Depuis trois ans, le Mdrgf (Mouvement pour les droits et le respect des générations futures) organise « la Semaine sans pesticides » afin de sensibiliser l’opinion sur les dangers de ceux-ci et sur les alternatives possibles.
Infos sur : www.pesticides-non-merci.com

Comme un poisson dans l’eau ….
Le poisson, c’est bon pour la santé, mais lequel choisir ?
On y trouve en effet les polluants les plus persistants. A commencer par le mercure, à cause duquel l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) préconise aux femmes enceintes et allaitantes d’éviter de consommer espadon, thon, anguille, sabre, daurade, roussette, saumonette, raie, rouget, grenadier, lotte, flétan, esturgeon, brochet, mulet…, de ne pas en donner aux enfants de moins de trois ans, et de privilégier plutôt le saumon, le maquereau, la sole, le lieu. Attention aussi aux Pcb (pyralènes) classés, depuis 2001, parmi les 12 polluants les plus dangereux pour l’homme, appelés les « douze salopards ». Il y en a dans nos rivières et nos fleuves, du Rhône à la Loire en passant par la Seine et la Somme. Une étude sur l’imprégnation des consommateurs a été annoncée par les pouvoirs publics, elle devrait durer deux à trois ans. Trop long, estime l’association Wwf qui, avec un collectif de 300 médecins, vient de lancer sa propre enquête."
Nous devons tous nous mobiliser pour que chacun prenne conscience de la gravité de la situation si rien n'est fait.
C'est pour mes petits-enfants que je m'engage pour qu'ils puissent vivre sur une terre saine et non pas sur une poubelle.
Any-Flore
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