La Drôme : premier département bio de France

[Any-Flore]

Voici un article paru dans le numéro spécial du magazine VIVA :

"LA DRÔME A LA BIO EN TÊTE ET LE REVENDIQUE
Conscients des bénéfices environnementaux et de la valorisation des terroirs apportés par l'agriculture bio, le Département de la Drôme soutient la production bio, la structuration des filières et mène une réflexion globale sur les moyens de promouvoir la consommation de produits biologiques.
Premier département bio de France en nombre de producteurs et en surfaces, la Drôme recense 530 agriculteurs bio, soit 11 % des agriculteurs actifs, sur 23 000 hectares de terres cultivivées et 144 préparateurs et transformateurs de produits (fruits et légumes, vins, viandes, volailles, produits laitiers et céréaliers, plats préparés). Elle occupe notamment le premier rang national pour la filière plantes à parfum, aromatiques et médicinales bio et se distingue par l'émergence de l'activité cosmétique bio.

UN DEPARTEMENT MOTEUR POUR LE DEVELOPPEMENT DE L'AGRICULTURE BIOLOGIQUE
Accompagner la filière bio, c'est aussi s'engager à apporter une aide forte à un secteur économique en pleine croissance, à fort potentiel et créateur d'emplois. Entre tradition et innovation, l'agriculture bio constitue un réel atout économique et social, que le Département soutient et encourage en y consacrant plus de 500 000 € par an. Ces aides portent tant sur la production que sur la promotion des produits bio.

TOUT AU LONG DE L'ANNEE, MANGER MIEUX
Le Département a initié des projets éducatifs autour de la nutrition pour sensibiliser les adolescents à l'importance de l'équilibre et de la diversité alimentaires. En 2004, il a lancé l'opération "Manger mieux, manger bio" dont l'objectif est de faire découvrir aux jeunes de nouvelles saveurs associées au plaisir et à l'importance de se nourrir correctement : introduction de repas bio dans les menus des cantines des collèges, distribution de fruits bio à la récréation, formation des cuisiniers scolaires à la cuisine collective bio. 14 collèges drômois ont déjà plébiscité ce programme. A l'heure où le Grenelle propose d'atteindre d'ici 2012, 90 % de produits bio dans la restauration collective publique, le département de la Drôme atteint déjà les 18 % en 2008."

[philleas]

Voilà enfin des responsables (élus locaux en l'occurence) qui ont compris que le bio et le développement durable ne doit pas se raisonner en terme de coût mais en terme d'investissement pour l'avenir.

Tout ce qui touche à la protection de l'environnement (et de notre cadre de vie) doit être vu comme une source de développement et non un frein